Depuis l'adoption de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en 1992, l'écart se creuse entre la progression des négociations destinées à parvenir à un accord international organisant la lutte contre les bouleversements climatiques et celle du phénomène lui-même. Les rapports successifs du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui ont mis en lumière la responsabilité humaine en la matière, ont également souligné les risques de catastrophes irréversibles et la nécessité d'intervenir rapidement pour limiter la hausse de la température moyenne mondiale. Les États signataires de la Convention se sont entendus en 2010 sur l'élaboration d'un accord basé sur des engagements volontaires des pays en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre. Mais, à l'heure actuelle, les promesses des États ne suffisent pas à éloigner la perspective d'un réchauffement global lourd de conséquences. Un rehaussement des objectifs de réduction de l'ensemble des pays est donc nécessaire.
Ange BAIMEY, pour l'IEPF
[COP18-climat]
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