À l'occasion de la Journée mondiale pour l'élimination de la pauvreté, le 16 octobre, le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CLD) a tenu a rappeler que la lutte à la pauvreté passe par la gestion durable des terres.

Tel que rapporté par le Secrétariat [notre traduction] :

Les populations des zones arides sont les plus pauvres, les plus affamées, en moins bonne santé et les personnes les plus marginalisées du monde. La désertification affecte tout le monde  mais ceux qui vivent dans les zones arides sont particulièrement vulnérables. Les impacts de la désertification sont les plus directement assumés par les femmes et les enfants, car ils sont souvent ceux qui sont les derniers à quitter leurs terres. Sur le plan mondial, le PIB dans les zones arides est de 50 % inférieur à celui des zones non-arides. Selon l'indice de développement humain du PNUD, cinq des dix derniers rangs sont occupés par des pays ayant la majorité de leurs populations résidant dans les zones arides, avec trois autres États à terres arides non classés en raison du manque de données.

Par conséquent, la réalisation de l'élimination de la pauvreté par le développement durable et inclusif au niveau mondial dépend en grande partie de la façon dont nous soutenons les zones arides, où de nombreuses personnes dépendent directement d'une base de ressources naturelles très variable pour leurs moyens de subsistance. Nous pouvons aussi apprendre beaucoup des personnes vivant dans les zones arides, étant donné que leurs stratégies de résilience et de connaissances traditionnelles et autochtones sont une ressource largement inexploitée. L'intégration des questions de terres arides dans les cadres de développement donnera des fenêtres d'opportunité afin que le milliard de personnes dans les zones arides d'échappent à la pauvreté.

Source : Secrétariat de la CLD