A l'occasion de la Journée internationale de la Terre nourricière, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déclaré mercredi que le « pouvoir du changement commence avec chacun d'entre nous ».

Créée en 1970 par les Nations Unies, cette Journée, dont il s'agit de la 45ème édition, est un évènement symbolique visant à promouvoir la mobilisation environnementale. Le thème de cette édition 2015, « A notre tour de donner l'exemple », a pour but d'inciter chaque individu à agir de manière responsable pour préserver la planète afin de montrer la marche à suivre aux dirigeants mondiaux.

« Le terme 'mère nourricière' est très fort. Il évoque le souvenir de la femme qui nous a donnés la vie, nous a nourris quand nous étions bébés et nous a aidés à devenir les adultes que nous sommes aujourd'hui. La Terre est notre mère nourricière par excellence », a déclaré M. Ban, ajoutant que, à l'inverse des êtres humains qui, lorsqu'ils grandissent, peuvent se passer des soins permanents d'une mère, l'humanité ne pourra jamais se passer de la Terre.

« Compte tenu de cette dépendance, il est d'autant plus surprenant que nous ayons laissé le développement humain se faire de manière aussi rapide, et parfois irréfléchie, et perturber autant de systèmes fragiles qui fonctionnent en harmonie depuis des millénaires », a regretté M. Ban, pointant du doigt la pollution, la raréfaction des ressources et la disparition de certaines espèces végétales et animales.

« Il n'est toutefois pas trop tard et 2015 nous offre l'occasion d'agir », a lancé le Secrétaire général, mentionnant l'élaboration du programme de développement durable pour l'après-2015 et le futur accord universel sur les changements climatiques comme des occasions historique d'avancer dans la bonne direction.

« En cette Journée internationale de la Terre nourricière, je souhaite que chacun prenne conscience des conséquences de ses choix pour la planète, et de leur implication pour les générations futures », a-t-il poursuivi, citant l'exemple de décisions individuelles susceptibles d'avoir un fort impact collectif, comme le fait de passer à un type d'éclairage basse consommation ou de ne pas acheter plus que ce que l'on va consommer.