Les forêts du monde doivent être reconnues comme «bien plus que des arbres»: telle est l'une des principales recommandations du XIVe Congrès forestier mondial qui vient de s'achever à Durban, en Afrique du Sud.
Les forêts détiennent un potentiel immense pour jouer un rôle décisif dans la lutte contre la faim, l'amélioration des moyens d'existence et la lutte contre le changement climatique, ont souligné les participants au Congrès.
Le plus grand rassemblement mondial sur les forêts de cette décennie a exposé sa vision des forêts et de la foresterie pour 2050, vision consignée dans la Déclaration de Durban adoptée après une semaine de débats.
La vision souligne que les forêts de l'avenir doivent être un élément «fondamental» de la sécurité alimentaire et pour l'amélioration des moyens d'existence.
Les forêts et les arbres doivent être intégrés à d'autres utilisations des terres, notamment l'agriculture, afin de traiter les causes de la déforestation et des conflits sur les terres, selon la déclaration.
Les forêts gérées durablement doivent être une «solution essentielle» dans le cadre de la lutte contre le changement climatique et il convient d'optimiser leur capacité à absorber et stocker le carbone tout en fournissant d'autres services environnementaux.
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