Le réseau EuroBlight, qui rassemble les chercheurs européens travaillant sur le mildiou de la pomme de terre, annonce la complétion du suivi de la population 2015 de cet agent pathogène. Des chercheurs des Pays-Bas, de l'Écosse, du Danemark et de la France, en collaboration avec des partenaires de laboratoires de recherche et de l'industrie, présentent en effet leur troisième rapport sur la surveillance des agents pathogènes dans les cultures de pommes de terre.
Ces données s’ajoutent à celles obtenues en 2013 et en 2014, pour fournir au total trois années de données sur la répartition spatiale des agents pathogènes et leur diversité génétique, ce qui permet de visualiser la répartition et la diversité des clones dominants, et révèle de nouveaux isolats génétiquement diversifiés dans certaines régions.
Le réseau indique avoir suivi les populations et la caractérisation des génotypes invasifs pour aider à optimiser les stratégies de lutte intégrée, tel que requis par la directive européenne 2009/128/CE. Les changements des populations de P. infestans influencent directement le développement et le déploiement des cultivars résistants, les performances des systèmes d'alerte de la maladie et l'efficacité des produits de protection des plantes.
Le réseau est en contact avec d’autres réseaux de recherche en Amérique et en Asie. Le projet se poursuit en 2016, et l’équipe de recherche invite les chercheurs intéressés de partout dans le monde à la contacter pour de plus amples informations. Il est également possible de participer au projet.
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