Comme aime parfois à nous le rappeler la Divine Providence, un curieux hasard du calendrier à fait coïncider, à quelques jours d’intervalles, plusieurs informations que l’on pourrait qualifier de contradictoires en matière de préservation de la biodiversité méditerranéenne.
Vous l’ignorez peut-être, mais l’Europe dispose d’une compétence exclusive concernant « la conservation des ressources biologiques de la mer dans le cadre de la politique commune de la Pêche » (article 3 du Traité sur l’Union européenne).
En février 2016, elle a donc engagé un processus, dit de « Catane », qui vient d’aboutir le 30 mars dernier à la signature de la Déclaration de Malte, « MedFish4Ever », pour mieux gérer les stocks de pêche sur les dix prochaines années. Cet accord a été signé entre la FAO, la CGPM, la Commission et le Parlement européens, huit États membres côtiers de l’UE (Espagne, France, Italie, Malte, Slovénie, Croatie, Grèce et Chypre) et sept pays tiers (Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte, Turquie, Albanie et Monténégro).
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