Le Secrétaire général des Nations Unies a reçu, le 4 aout, en sa qualité de Dépositaire de l’Accord de Paris, une communication du Représentant permanent des États-Unis auprès de l'ONU exprimant leur intention d’exercer leur droit de se retirer de l’Accord de Paris, dès qu’ils en sont éligibles dans le cadre de l’Accord, à moins d’identifier les conditions convenables pour leur réengagement, a déclaré dans une note en réponse aux correspondants en fin de journée vendredi le porte-parole du Secrétaire général.
La note du porte-parole a précisé que selon l’article 28 de l’Accord de Paris, une Partie peut se retirer à tout moment, trois ans après de la date d’entrée en vigueur de l’Accord pour cette Partie. Le retrait prend effet un an après la date de réception de la notification de retrait par le Dépositaire.
Selon le porte-parole de l'ONU, les États-Unis ont accepté l’Accord de Paris le 3 septembre 2016 et l’Accord est entré en vigueur pour les États-Unis le 4 novembre 2016.
Pour le chef de l'ONU, la décision des États-Unis de se retirer de l’Accord de Paris est une déception majeure pour les efforts mondiaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir la sécurité mondiale, a réitéré le porte-parole.
Il est crucial que les États-Unis demeurent un chef de file sur le climat et le développement durable. Le changement climatique est en train d’avoir des répercussions.
Le Secrétaire général attend avec impatience de s’engager avec le gouvernement américain et tous les autres acteurs aux États-Unis et dans le monde entier pour construire un avenir durable pour nos enfants et les générations futures, et se félicite de tout effort visant à se réengager dans l’Accord de Paris par les États-Unis.