Voici un extrait de l’article paru sur le site de la Banque mondiale :
« WASHINGTON, 8 mai 2018 — Il est possible de tirer de précieux enseignements des grandes catastrophes du passé — telles que l’éruption du Vésuve en 79 de notre ère ou l’ouragan qui a dévasté Saint-Domingue en 1930 — pour aider les pouvoirs publics et les institutions à accroître la résilience des populations face aux menaces modernes telles que le changement climatique et l’urbanisation galopante.
Le Dispositif mondial de réduction des effets des catastrophes et de relèvement (GFDRR) a publié aujourd’hui un rapport sur diverses catastrophes survenues dans un passé lointain ou récent. Intitulée Aftershocks: Remodeling the Past for a Resilient Future (Répliques : modéliser le passé pour préparer un avenir résilient), l’étude évalue les conséquences probables d’événements similaires s’ils se produisaient aujourd’hui dans un monde plus peuplé et plus connecté.
L’éruption du Tambora en 1815 (décrite en détail dans le rapport), qui a causé la mort de plus de 70 000 personnes dans ses environs immédiats, est considérée comme l’événement volcanique le plus dévastateur du dernier millénaire. Les particules rejetées par l’éruption ont bloqué les rayons du soleil et contribué ainsi à une baisse de 3o C des températures mondiales à l’origine de l’« année sans été » de 1816. Les récoltes furent catastrophiques en Chine, en Europe et en Amérique du Nord et la famine s’installa dans certaines régions du monde. »
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