Immigration et développement durable
la jeunesse africaine : des pistes de solutions
« Seule la jeunesse africaine est perdante »
Nul ne peut rester indifférent aux milliers de jeunes africains qui meurent sur la méditerranée ou rapatriés de force de la France ou d’ailleurs. Pour ma part, je ne trouve aucune excuse à ceux qui partent clandestinement. Le départ de la jeunesse africaine vers l’Europe doit être combattu avec la dernière rigueur car nous ne devons pas restés inactifs face au dépeuplement volontaire de l’Afrique. De la même manière qu’il faut y mettre de la rigueur, il faut aussi engager un dialogue social approfondi, afin d’identifier les actions à mener pour freiner cette crise.
Pour ce faire, il faille repenser les fonds créés pour combattre ou réinsérer des immigrés rapatriés. Pour nous, les fonds collectés ou prévus à cet effet doivent être redirigés directement aux communes par le canal d’associations locales pour la réalisation des actions identifiées. Il ne sera pas question de les transiter par le trésor public de nos pays.
D’un autre point de vue, il existe la fuite des cerveaux et je me souviens de la déclaration de Sarkozy selon laquelle, la France ne favorisera que l’immigration choisie. Il est vrai que cette phrase est bouleversante et choquante mais elle est une réalité des relations diplomatiques. Tous les pays riches ont toujours sélectionnés ceux à qui ils décident d’octroyer le visa. Donc le ministre de l’intérieur français n’avait qu’extérioriser une politique qui date de longtemps. Au-delà de tout, cette déclaration pose le problème de la fuite des cerveaux, une fuite encouragée par les pays européens. Et face à cela, il nous revient d’y remédier sans pleurnicher, comme nous avons l’habitude de le faire. Il s’agit de créer de bonnes conditions de travails à nos cadres et nos jeunes par la création de richesse ; il faut:
1- Créer des pôles d’excellences régionales : Des centres de formation universitaire équipés, subventionnées par nos États et des partenaires internationaux pour la formation de nos cadres avec obligation de ne servir que dans l’un des pays africains partenaires après la formation. Une telle exigence existe déjà dans certains pays pour le corps des officiers militaires bénéficiaires de bourses de formation. Cela réduirait non seulement les sommes faramineuses des allocations boursières mais aussi le départ massif de jeunes africains titulaires de BAC ou d’un autre diplôme.
2- Créer des hôpitaux régionaux de haute performance pour diminuer le coût des évacuations sanitaires et permettre à nos médecins d’exercer leur métier dans de bonne condition sans être obligé d’aller en France ou ailleurs.
3- Créer des entreprises régionales : Une société de chemin de fer moderne reliant le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Togo et le Sénégal renforcerait les échanges commerciaux, de main d’œuvre locale et produira de nombreux emplois pour la jeunesse. Ils peuvent en profiter pour créer une école de formation et une société de fabrication des pièces de rechanges pour ces moyens de transports avec les ressources minières de l’Afrique de l’Ouest.
4- Créer ou renforcer l’interconnexion électrique de nos pays par l’énergie nucléaire. Cela peut paraître utopique, mais nous devons en arriver là un jour.
Voilà, en quelques mots mon apport au débat sur l’immigration.
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