Le recensement d'une partie de la population de 11 communes de la Loire et de la Haute-Loire, situées en aval d'un barrage présentant des faiblesses, a commencé samedi à la demande des préfets des deux départements, dans la perspective d'une éventuelle évacuation.

Bien que le risque de rupture du Barrage des Plats, situé sur la commune de Saint-Genest-Malifaux (Loire), «reste extrêmement faible», l'éventuelle évacuation de la population résidant dans la vallée de la Semène, jusqu'à Aurec-sur-Loire (Haute-Loire), nécessite son recensement, selon une lettre d'information envoyée par les préfectures aux maires des 11 communes concernées.

La première vidange totale de ce barrage, construit en 1958 dans le Massif du Pilat, a permis de découvrir une détérioration des joints situés à la base du mur de l'ouvrage. Ce dernier ne serait plus en état de résister à une forte pression, d'autant que ses trois vannes ne suffiraient pas à empêcher son remplissage dans le cas d'une brusque et importante montée des eaux.

Dans l'attente de la réalisation d'une ouverture de trois mètres sur trois à la base du mur, d'ici la mi-février, «un dispositif de prévisions météorologiques et de surveillance du barrage est en place pour faire face à un risque de rupture qui reste extrêmement faible», précisent le préfet de la Loire (région Rhône-Alpes) Michel Morin et celui de la Haute-Loire (région Auvergne) Pascal Bresson.

Source : maire-info.com