Après une période de mise au point, la bioindication, c'est-à-dire l'utilisation de matériel vivant pour obtenir des informations qualitatives et semi-quantitatives sur la qualité de l'air est maintenant arrivée au stade opérationnel avec la normalisation de différentes méthodes.
Le but de ce colloque est de montrer avant tout la complémentarité et les
possibilités nouvelles et originales que peuvent apporter ces
méthodes de bioindication pour les études sur la qualité de l'air que
réalisent les AASQA, les industriels, les services de l'état. Ces potentialités
proviennent essentiellement du fait que les méthodes biologiques
permettent d'évaluer, non seulement la présence d'un polluant dans
l'atmosphère, mais également pour la première fois sa biodisponibilité
(dimension biologique).
Au cours de ce colloque, après une intervention sur la normalisation de ces
méthodes, les caractéristiques et les complémentarités de celles-ci seront
exposées dans le cas des études " classiques " sur la qualité de l'air, mais
également dans les cas plus originaux de travaux : sur la qualité de
l'air intérieur, sur l'impact de la pollution sur la santé humaine, ou sur l'utilisation
de la bioindication comme outil pédagogique.
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