Les grands singes africains sont menacés; leurs populations connaissent
une forte diminution, notamment dans les régions où leur gestion et leur
protection laissent à désirer. Une nouvelle étude internationale montre
que les régions les plus menacées ces 20 dernières années sont celles
qui ne sont pas protégées contre le braconnage. L'étude, présentée dans
la revue Conservation Letters, suggère que l'application de la loi est
essentielle pour protéger l'avenir des grands singes.
Des scientifiques d'Australie, du Burundi, de la République
démocratique du Congo, d'Allemagne, du Ghana, du Japon, du Nigéria, des
Pays-Bas, du Royaume-Uni et des États-Unis ont rassemblé des données
générées ces 20 dernières années sur 109 régions de gestion. Ils ont
découvert que la présence de travailleurs d'organisations non
gouvernementales (ONG) locales et internationales et de représentants de
la loi jouait un rôle important pour assurer la survie des singes.
L'équipe a découvert que la recherche et le tourisme étaient également
des facteurs favorables aux grands singes. Ils ont réellement un impact
mesurable, selon les chercheurs.
Contrairement au soutien des ONG et des politiques de
réglementation, le développement national et la densité élevée de la
population ont un impact négatif sur les grands mammifères. Des mesures
efficaces devraient être introduites pour assurer l'avenir des
ressources naturelles ainsi que des populations de grands singes.
Cette étude est la première en la matière à quantifier la façon dont
les activités de conservation contribuent à réduire le risque
d'extinction des espèces de grands singes, à savoir les gorilles, les
bonobos et les chimpanzés. Les chercheurs expliquent que les données, en
plus des variables anthropogéniques et environnementales, confirment
que des efforts de conservation prolongés permettraient de réduire
l'extinction des grands singes. En effet, leur durée prolongée réduirait
la probabilité d'extinction.
Source : CORDIS
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