Les élus des communes et les organisations de la société
civile de la périphérie du complexe WAP s'engagent pour la conservation
de la biodiversité du complexe des parcs nationaux du W, de l'Arly et de
la Pendjari (WAP) à travers le projet " Amélioration de la gestion
territoriale communale et intercommunale des ressources naturelles dans
les communes riveraines du complexe WAP " le dont le lancement a eu lieu
le 1er avril 2014 à Niamey.
Le projet fait partie de la composante 3 du Programme d'Appui
aux Parcs de l'Entente soutenu par l'Union européenne, l'UEMOA et les
États du Bénin, du Burkina Faso et du Niger. Il est co-financé par
l'Union européenne et mis en oeuvre par l'UICN en partenariat avec l'ONG
nigérienne Aménagement des Terres et Protection des Forêts (ATPF) et
l'Association Faune et Développement au Burkina (AFAUDEB) pour soutenir
sept communes de l'Est du Burkina Faso et de l'Ouest du Niger dans leurs
efforts de planification territoriale communale ou intercommunale dans
l'optique d'une meilleure gestion et valorisation des ressources
naturelles. Le projet soutiendra également les communes périphériques du
W et de la Pendjari au Bénin à travers leurs intercommunalités. Cette
coalition d'acteurs s'est engagée au côté des gestionnaires des AP de
l'ensemble de la zone périphérique des parcs nationaux de la zone WAP en
vue de réduire les pressions dans les aires protégées du complexe WAP
et accroitre les bénéfices issus de la valorisation de la biodiversité
au profit des communautés périphériques. L'importance d'une telle
démarche et son intérêt pour les AP du complexe ont été soulignés par le
Ministre de l'environnement du Niger qui a déclaré dans son discours de
lancement que " Les seules Aires Protégées de l'État et leur gestion
par lui seul ne sauraient freiner la dégradation du couvert végétal et
partant l'ensemble des êtres qui y vivent ".
Les Collectivités du Bénin, du Burkina et du Niger, qui vont travailler
dans le cadre de ce projet avec leurs populations sur les questions de
gestion durable des ressources naturelles, les ONG et les associations
locales et les services décentralisés devront, d'ici la fin du projet,
voir leurs capacités techniques renforcées et être capables de
développer de nouveaux partenariats aussi bien dans la conservation que
dans le développement de manière générale.
En prenant part aux efforts de gestion durable et de valorisation des
ressources naturelles, les collectivités et les Organisations de la
Société Civile espèrent être reconnues comme des partenaires à part
entière dans la dynamique régionale de gestion du complexe WAP.