Il y a suffisamment de capital privé disponible pour les initiatives de croissance verte, y compris les projets forestiers. Mais le manque de volonté politique bloque les investisseurs qui voudraient dégager ces finances si nécessaires, a déclaré Mark Burrows, directeur général et vice-président de Crédit Suisse, lors d’une conférence internationale.
Le manque de financements a été cité comme un obstacle majeur pour le programme de Réduction des Emissions issues de la Déforestation et de la Dégradation des forêts (REDD ), visant à conserver des forêts et à empêcher les émissions de vastes quantités de carbone dans l’atmosphère.
Toutefois, selon M. Burrows, ce n’est pas le financement pour les forêts et, plus généralement, pour la croissance verte qui fait défaut. Ce qui manque, c’est l’action de la part des gouvernements, des normes et la sécurité nécessaire à «l’investissement vert».
«Certains signes indiquent que l’une des plus grandes innovations sociales, c’est-à-dire le marché financier, peut être réalignée afin d’injecter des capitaux dans l’économie verte», a déclaré M. Burrows lors du Sommet de l’Asie sur les Forêts, organisé par le Centre de Recherche Forestière Internationale (CIFOR) et le Ministère indonésien des Forêts.
«La très bonne nouvelle est que ce capital existe déjà à une échelle stupéfiante. Un capital privé, estimé à 225000 milliards de dollars, est actuellement alloué à travers des marchés financiers mondiaux», dit-il, décrivant un secteur privé désireux de s’engager dans l’investissement vert.
Selon lui, la politique publique doit ouvrir la voie par un cadre financier, afin de permettre aux capitaux de s’écouler dans l’économie verte...
Source : CIFOR
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