L’impact du changement climatique risque d’être dangereux et irréversible, mais il est encore possible d’en limiter les effets, d’après le cinquième rapport d’évaluation sur le changement climatique, publié dimanche à l’occasion de la réunion du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) à Copenhague, au Danemark.
Le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon qui s’exprimait lors du lancement de ce rapport, a salué le travail réalisé par le GIEC depuis plus d’un quart de siècle.
Il a résumé les trois points essentiels soulevés par le rapport : l’influence humaine sur le climat est claire, et ne cesse d’augmenter ; il est essentiel d’agir rapidement pour eviter un impact destructeur du changement climatique, et les options existent pour limiter le changement climatique.
Ban Ki-moon a évoqué qu’il avait été lui-même témoin de l’impact du changement climatique au cours de ses différents voyages en tant que Secrétaire Général, du pôle Nord à l’Antartique, du lac Tchad à la mer d’Aral.
Rappelant qu’il n’était pas un scientifique, il a déclaré vouloir ajouter sa voix à celle des experts : « La science a parlé, il n’y a pas d’ambiguité dans son message. Les dirigeants doivent agir, et le temps joue contre nous. »
Le rapport, produit par plus de 800 scientifiques, met en evidence l’influence humaine sur le climat. Pour en limiter l’impact, il préconise notamment de réduire de 40 à 70% les émissions de gaz à effets de serre d’ici à 2050 pour atteindre l’objectif fixé par les gouvernements de limiter à 2°C le réchauffement climatique.
Extrait sonore Radio ONU : Mise en perspective : Cristina Silveiro
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