2015 est l’année la plus chaude jamais mesurée au plan mondial d’après les relevés sur les 7 premiers mois. L’Inra a, depuis 10 ans, développé des outils et indicateurs pour évaluer la situation climatique en cours, la situer par rapport à des références historiques et montrer les effets attendus sur le fonctionnement des peuplements végétaux, le rendement des cultures ou la santé des forêts. Application à l’année 2015…
Les observations acquises sur le réseau agroclimatique de l’Inra confirment pour 2015 l’existence d’un cycle printanier et estival de culture particulièrement chaud, marqué par des périodes caniculaires, sur la très grande partie du territoire. Cette situation est préjudiciable aux conditions d’élaboration du rendement des cultures de printemps. Elle s’accompagne d’une sécheresse édaphique sévère résultat de la conjonction 1) d’un déficit pluviométrique important (plus de 60 % en juillet, sauf Bretagne et dans la frange littorale de la Manche d’après Météo-France) et 2) d’un fort besoin évaporatoire des couverts végétaux du fait des fortes chaleurs et de l’ensoleillement.
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