Au Burkina Faso, les agriculteurs creusent des cuvettes sur les terres dégradées, en y ajoutant du fumier pour restaurer leur fertilité. Cette pratique traditionnelle, appelée « zaï », facilite l’infiltration de l’eau, apporte de la matière organique, et avec elle, des espèces de la flore locale. La vie biologique du sol est ainsi favorisée et celui-ci retrouve sa fertilité. Les scientifiques ont étudié et amélioré cette pratique en cherchant à réduire la pénibilité du travail de l’agriculteur.
Ce type de pratiques traditionnelles, revisitées par la recherche agronomique, est l’un des nombreux exemples présentés par le Cirad et ses partenaires au ministre de l’agriculture français lors de sa visite en Afrique de l’Ouest fin juillet.
C’est dans le cadre de dispositifs partenariaux (dP) et de projets de recherche fédérateurs que les équipes franco-africaines travaillent ensemble sur les problématiques de gestion de la fertilité et des flux de carbone (recyclage des déchets, production de matière organique,…) dans différents systèmes de production agricole d’Afrique de l’Ouest, comme :
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