EDITORIAL
L’éducation étant considéré comme le socle de la civilisation, il est convenable pour le développement de toutes les communautés de prendre des dispositions adéquates pour s’arrimer à cette donne. Face aux enjeux climatiques et aux besoins sans cesse croissants dans les domaines des sciences forestières et environnementales, la formation et la recherche deviennent des impératifs pour la survie des espèces et particulièrement dans le Bassin du Congo.
Lors du 5ème Sommet Union Africaine-Union Européenne, le discours du Président de la République Française, Monsieur Emmanuel MACRON, le lundi 28 novembre 2017 à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou a sonné comme une demande de réveil et d’éveil du continent africain.
Le continent africain doit prendre en main son destin pour que les pays africains jouent pleinement leurs rôles dans le concert des nations et apportent leur contribution pour les quinze prochaines années à la mise en œuvre effective des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD). La volonté affirmée de la France auprès des autres pays européens d’aider l’Afrique à se développer est une perche à saisir absolument. Nous africains, devons nous joindre au reste du monde pour réaliser le développement durable dans ses trois dimensions économique, sociale et environnementale. Le RIFFEAC (Réseau des Institutions de Formation Forestière et Environnementale d’Afrique Centrale), est particulièrement concerné par cette nouvelle vision du monde dans lequel chaque personne doit vivre dignement à l’abri des besoins vitaux et des violences diverses.
Créé à Libreville en octobre 2001, le RIFFEAC a aujourd’hui 17 ans. Les 22 institutions que compte le RIFFEAC aujourd’hui doivent comme l’indique son logo, amplifier la Recherche, la Formation et la Communication pour rester le leader dans l’aménagement durable des ressources naturelles du Bassin du Congo qui est le deuxième poumon de l’humanité après les forêts amazoniennes.
Le RIFFEAC doit être à l’avant-garde de toutes les innovations techniques et technologiques pour la préservation de la planète. Toutes les opportunités du discours de Ouagadougou doivent être capitalisées. Le RIFFEAC doit renforcer son réseau sous régional en l’étendant à d’autres technopoles universitaires des pays du Nord dans le but de produire plus d’experts pour renforcer les enseignements et la recherche dans son Réseau.
La francophonie plurielle que le RIFFEAC pratique déjà est à féliciter, mais il faut aller plus loin dans la consolidation des acquis et la recherche de la mise sur pied d’un RIFFEAC qui s’ancrera sur des valeurs de mutations permanentes à l’écoute des exigences diverses du milieu industriel.
Lors de la COP 21 à Paris et au 72ième Sommet des Nations Unies à New York, Monsieur Paul BIYA, Président de la République du Cameroun revient sur la sauvegarde du Bassin du Congo; Le RIFFEAC doit prendre cet appel comme un défi à relever.
Le RIFFEAC à travers sa Revue Scientifique et Technique Forêt et Environnement du Bassin du Congo, qui est une publication Internationale, doit continuera sans relâche à publier toutes les informations nécessaires à l’amélioration de la gestion durable des ressources naturelles dans le Bassin du Congo.
La Coordination Régionale du RIFFEAC à travers son Coordonnateur, Professeur KACHAKA KAIKO SUDI Claude, lance dans ce numéro un cri d’appel au soutien financier pour la pérennisation de l’édition et de la publication de cette Revue qui représente pour le Bassin du Congo, un support de diffusion et de vulgarisation des techniques et technologies adaptées à la sauvegarde effective du Bassin du Congo.
Erick Amos FOUDJET
Directeur de Publication
Professeur Titulaire des Universités,
CRESA Forêt-Bois, Université de Dschang, Cameroun
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