À la faveur du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) et en particulier le Consortium tripartite Chine-Afrique-Organisation des Nations unies pour la l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le titulaire de la chaire UNESCO d’Afrique centrale Accès-TIC, Armand Claude Abanda, par ailleurs Représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun, a été invité, du 04 au 06 septembre 2024 à Pékin (Chine). C’est ainsi qu’il a activement pris part aux débats de ce conclave de haut niveau entre l’empire du Milieu, l’Afrique et l’UNESCO sur le volet éducation et patrimoine culturel.
À cet effet, il a été organisé une kyrielle de rencontres sous forme d’ateliers et de B2B, susceptibles d’aboutir aux partenariats gagnant-gagnant en le continent noir et le pays de Xi Jinping.
Une occasion toute trouvée pour le Représentant-résident de l’IAI-Cameroun de consolider davantage les accords de partenariat scellés avec des institutions du pays hôte, notamment la convention de collaboration qui lie l’IAI-Cameroun à l’université chinoise Jiangsu Vocational Institute of Architechtural Technology, depuis le 17 novembre 2021, pour 75 bourses d’études en faveur des meilleurs étudiants de l’IAI, à travers un programme quinquennal établi, à raison de 15 bourses d’études par an en Chine.
Il est à relever que, dans le cadre de ce fructueux partenariat, dans le domaine des TIC, les 15 premiers étudiants de l'IAI ont reçu, avec brio, leurs parchemins de fin de formation, le 07 juin 2024, à Xuzhou dans province du Jiangsu. Une initiative qui concourt à la promotion de la formation technologique des jeunes Africains en général et Camerounais en particulier.
En rappel, la 4ème édition du FOCAC qui a vu la présence de plusieurs chefs d’État africains dont Paul Biya du Cameroun, s’est tenue sous le thème évocateur : ‘’Rejoindre la main pour faire progresser la modernisation et construire une communauté sino-africaine de haut niveau avec un avenir partagé’’. Au cours de ces assises, le géant asiatique a promis 50 milliards de dollars de prêts aux États africains sur trois ans.