Dans le cadre du partenariat historique avec la ville de Nantes (France), le 27 septembre 2024, le maire de la commune de Dschang (ouest-Cameroun) a eu des échanges fructueux avec des représentants des communautés africaines actives en Europe. Lisez plutôt cette réaction de l’édile qui présente des retombées de la rencontre organisée par la ville de Nantes en collaboration avec le Centre d'entraînement aux méthodes d'éducation active (CEMEA), sous le thème : "La place des diasporas dans les projets de solidarité internationale, dans la coopération décentralisée" :
«J’ai eu des échanges généraux introductifs avec les diasporas présentes (Camerounaise, Sénégalaise, Mauritanienne, Barcelonaise, Malienne, Ivoirienne, Française…) relativement à la cartographie de cette diaspora, à sa structuration, à la maturation et aux financements des projets Sud-Sud, Nord-Sud, au mécanisme de financements, à la co-construction et l’évaluation de ces projets de développement durable, au dispositif existant dans nos pays en vue de la mise en œuvre et du suivi-évaluation de ces projets. Nous avons évalué l’accompagnement en cours par les diasporas des projets des pays dont-ils sont ressortissants et lancé la réflexion sur les perspectives.
J’ai par la suite, et particulièrement, fait savoir aux Camerounais avec lesquels j’ai discuté que j’étais porteur d’un ensemble de projets relatifs à l’eau et à l’assainissement, à l’énergie et la construction de la nouvelle ville de Dschang. J’étais accompagné d’un Camerounais de la diaspora, porteur du projet de l’aménagement en cours de la base nautique de Dschang, désormais dénommée Menoua Beach.
J’ai expliqué aux Camerounais de la diaspora venus de plusieurs pays européens, qu’ils avaient désormais l’opportunité d’investir au Cameroun notamment à Dschang, dans le projet de construction de la nouvelle ville qui est en fait un nouveau pôle de développement incluant la cité municipale, les nouveaux lotissements urbains, les espaces marchands, le Marché intérieur du bois (MIB), le Centre multifonctonnel, le champ semencier, la Zone industrielle…, les structures d’éducation de base, de santé, etc.
Je suis rentré très satisfait au regard de l’acceptation par les Camerounais de la diaspora de tout bord présents, qui n’attendent plus que les TDR (termes de référence), les conditions et les modalités de mise en œuvre de ces différents projets pour qu’ils puissent venir investir à Dschang et répondre aux attentes de la mandature des défis de la ville de Dschang dont je suis le porte-étendard et représentant d’un démembrement de l’État qu’est la Commune.
Nous avons compris à Dschang que face à l’insuffisance des ressources provenant du Budget d’investissement public (BIP), il fallait recourir aux financements alternatifs notamment le Développement participatif et la Coopération décentralisée nationale comme internationale mise en branle dans la ville de Dschang. Cette stratégie a été expliquée à la diaspora camerounaise présente à Nantes, qui s’est satisfaite de notre vision et a décidé d’accompagner nos projets de développement local en cours et à mettre en œuvre bientôt».