L'éléphant au coeur des débats à Santiago du Chili
La recherche d'un compromis sur la réglementation du commerce de l'ivoire est l'un des thèmes majeurs qui va passionner les délégués qui participent à la 12ème session de la conférence des parties de la convention CITES.
A ce propos, deux camps s'afffrontent. D'un côté, la Zambie, soutenue par le Botswana, la Namibie, l'Afrique du Sud et le Zimbabwe, a demandé à ce que l'éléphant ne soit plus cité à l'Annexe I, mais plutôt à l'Annexe II des espèces interdites de commercialisation. Cela lui permettrait de "vendre son stock d'ivoire" selon la dépêche, afin de générer des fonds "pour la mise en oeuvre de programmes de protection de l'éléphant dans le pays".
D'un autre côté, l'axe formé par l'Inde et le Kenya entend s'opposer fermement à cette proposition. Ces deux pays sont soutenus par beaucoup d'organisations. Ainsi, selon le Directeur régional pour l'Afrique de l'Est du Fonds Mondial pour les Animaux, "il est impensable que le commerce de l'ivoire soit bientôt réouvert, au moment où les systèmes de régulation et de contrôle restent inadéquats dans la majorité des pays africains et asiatiques..."
Les délégués ont jusqu'au 15 Novembre pour trancher sur cette question.
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