Mise en œuvre des engagements internationaux sur les forêts
Une session consacrée à la mise en œuvre des engagements internationaux s’est tenue, vendredi 26 septembre, dans le cadre du XIIe Congrès forestier mondial. Cette session a fait le constat qu’il existe 40 organismes internationaux et plus de 20 accords internationaux sur les forêts, mais leur concrétisation est entravée par plusieurs obstacles dont : l’absence de mécanismes de surveillance du respect des ententes, d’évaluation et de production de rapports ; un manque de correspondance entre les processus utilisés en foresterie et ceux des autres domaines ; un grand nombre d’initiatives individuelles. Par ailleurs, l’absence d’une convention internationale liant les parties se fait cruellement sentir, puisque à l’heure actuelle, il n’existe que des principes non contraignants comme ceux mis en place lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement de Rio.
Plusieurs recommandations ont été faites par les délégués pour résoudre ces difficultés :
- la nécessité des efforts concertés en vue d’instaurer des politiques forestières claires et cohérentes à l’échelle internationale ; l’idée d’une convention internationale, élaborée suivant un processus ouvert et transparent, et s’appuyant sur les engagements existants (Principes sur les forêts, propositions du FNUF, du GIF et du FIF, etc.) a été soulignée;
- la promotion de la coopération régionale par le soutien des processus politiques régionaux comme le Processus de Yaoundé, la Conférence ministérielle pour la protection de l’environnement en Europe, le processus de Téhéran, les commissions régionales de la FAO les processus écorégionaux sur les critères et les indicateurs ;
- la mise en place de programmes nationaux flexibles, intersectoriels et participatifs sur les forêts, associés à des systèmes de contrôle efficaces tels que les critères et les indicateurs ;
- la nécessité d’obtenir un soutien financier et technique durable pour venir en aide aux pays en développement, surtout pour renforcer leurs capacités institutionnelles ;
- le développement des capacités des populations pour gérer les forêts de façon durable.
François Ossama
cfm12
Partagez
Donnez votre avis