Le Rapport sur le développement humain 2004 examine les questions d'identité dans le monde et met en lumière les différentes démarches politiques en vue d'aborder la diversité dans les pays et les communautés multiculturelles, démontrant la façon dont celle-ci peut devenir tant un atout qu'un outil au service du progrès politique et social.

Le Président Obasanjo a décrit son pays, composé d'environ 350 groupes ethniques et linguistiques, comme étant peut-être le plus diversifié au monde. " Ce rapport est susceptible de constituer une arme efficace entre les mains de personnes sages et justes, de faire de l'Afrique une zone débarrassée de la guerre et de mettre fermement le continent sur la voie du développement durable ", a déclaré le Président. Il a mis chaque pays africain au défi de créer un comité technique afin d'étudier et de déterminer la façon de mettre en œuvre les recommandations du rapport. Le Nigéria a déjà créé un comité technique à cet effet.

La cérémonie a clôturé une manifestation de trois jours qui comprenait un atelier technique durant lequel des agents de l'État, des universitaires, des représentants de la société civile et des responsables d'organisations internationales et du secteur privé ont débattu du rapport et ont formulé une série de propositions sur la façon de mettre en œuvre les recommandations du rapport en Afrique. Entre autres choses, les participants ont préconisé un Rapport sur le développement humain en Afrique, qui examinerait de manière plus approfondie la liberté culturelle dans la région.

" Le Nigéria a été choisi en tant que pays hôte du lancement africain du Rapport mondial sur le développement humain, parce que c'est l'un des pays les plus diversifiés du globe, a dit Tegegnework Gettu, coordonnateur résident du PNUD dans le pays. Nation la plus peuplée d'Afrique, le Nigéria est multiculturel dans pratiquement tous les domaines et nous estimons qu'il offre une tribune appropriée à partir de la quelle nous pourrons entreprendre un examen de niveau régional des modalités de conception et de mise en œuvre de politiques inclusives qui respectent les identités culturelles de tous les Africains.

Les conclusions du rapport ont été présentées par son principal auteur, la directrice du Bureau du Rapport sur le développement humain du PNUD, Sakiko Fukuda-Parr.