Les Etats insulaires éprouvés par les ouragans et la mondialisation
Les petits pays insulaires souhaitent obtenir un appui international plus marqué lors de la conférence de Maurice (10-14 janvier).
Une conférence des Nations Unies d’une importance vitale pour l’avenir des petits États insulaires dans le monde, aura lieu le mois prochain (du 10 au 14 janvier 2005) à l’île Maurice, dans l’océan Indien. Face à des difficultés comprenant aussi bien les ouragans et les changements climatiques que les pertes commerciales et les menaces du VIH/sida, les petits États insulaires comptent sur la réunion de Maurice pour plaider leur cause auprès de la communauté internationale, en vue de forger des partenariats et de trouver des moyens novateurs pour améliorer leur situation.
On prévoit que plus de 2 000 participants des îles, de leurs partenaires traditionnels des pays donateurs ainsi que d’autres pays, y compris quelque 25 chefs d’État et de gouvernement, assisteront à la Réunion internationale de l’ONU chargée d’examiner les progrès dans l’application du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement. Ce programme a été adopté il y a 10 ans lors d’une Conférence mondiale tenue à la Barbade.
La vulnérabilité des petits États insulaires a particulièrement attiré l’attention en 2004 après les ouragans et les grandes tempêtes qui ont ravagé Haïti, Grenade et d’autres îles des Caraïbes, de même que d’autres pays insulaires dans les océans Pacifique et Indien. En outre, dans un monde marqué par une interdépendance croissante, les économies des îles se révèlent extrêmement vulnérables, au plan commercial, en raison de leur petitesse et de leur éloignement des marchés d’exportations.
« La Conférence de Maurice constitue une occasion à saisir, qui sera cruciale pour l’avenir des petits États insulaires », a déclaré le Secrétaire général de la Réunion internationale, Anwarul K. Chowdhury. « Si cette occasion d’accroître le soutien apporté par la communauté internationale aux efforts de développement des petits États insulaires en développement, devait ne pas réussir, il faudrait peut-être attendre des décennies avant qu’une occasion semblable ne se présente à nouveau », a-t-il ajouté.
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