"Une meilleure utilisation de l'énergie afin d'économiser l'environnement et surtout les coûts." C'est sur la base de cette théorie que des experts du climat et de l'environnement, des dirigeants d'entreprises, des politiciens, des scientifiques et des entrepreneurs cherchent une solution face au monopole du pétrole.

Le ministre Altero Matteoli et la sous-secrétaire d'Etat Paula Dobriansky etaient présents au meeting italo-américain de Venise sur la recherche et la technologie contre les changements climatiques, organisé par le ministère de l'Environnement en mars 2004. Des accords de coopération technologique ont été signés lors de ce meeting, et des idées directrices des politiques énergétiques ont pu être identifiées.

L'entreprise Nuvera a présenté à Venise ses projets devenus réalité. Ce n'est pas un hasard si cette société, parmi les leaders mondiaux de la production de piles à combustible (moteur produisant de l'électricité à base d'hydrogène), après avoir fourni aux Etats-Unis la première pile a hydrogène, travaille actuellement pour le département de la Défense afin d'expérimenter le premier exemplaire de train alimenté par des piles à combustible. Il sera également testé dans les métros de New York et de Milan, où des transports spéciaux sont nécessaires pour la manutention des galeries lorsque l'alimentation électrique est coupée. L'objectif de la défense américaine est de créer des moteurs qui puissent être alimentés n'importe où avec des ressources locales : l'hydrogène qui se trouve partout.
L'Ansaldo Fuel Cells travaille également sur des moteurs militaires, en étudiant l'alimentation à hydrogène pour les bateaux de guerre, alors que Rivoira prépare à Bergame le centre de recherche sur l'hydrogène. A Turin, Iveco s'apprête à lancer l'autobus à hydrogène. Dans les prochaines semaines, l'Italie signera avec une vingtaine d'autres pays un accord pour améliorer l'efficacité dans le secteur du méthane : l'objectif est de récupérer les pertes de gaz des gisements et des grandes conduites qui alimentent l'Italie, ou bien de produire du gaz a partir des déchets des porcheries chinoises.
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Cette information est un extrait du BE Italie numéro 28 du 1/12/2004 rédigé par l'Ambassade de France à Rome et diffuse par l'ADIT.
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