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Les nouvelles maladies infectieuses et l'écologie


Un colloque sur les nouvelles maladies infectieuses et l'écologie a eu lieu à New York

Quelque 80 spécialistes du monde entier se sont réunis du 3 au 5 mai à
l'Institut d'étude des écosystème (IES), de New York, pour se pencher sur
la question des nouvelles maladies infectieuses telles que le virus
d'Ebola, le virus du Nil occidental et la grippe aviaire.

Ces maladies infectieuses font courir des risques à l'homme, aux animaux
sauvages, aux animaux d'élevage, à l'agriculture et aux forêts.
Lorsqu'elles se répandent, elles constituent sur les plans économique et
écologique une charge susceptible de causer des dommages irréversibles.

La Fondation nationale des sciences, le ministère de l'agriculture et
l'Administration nationale des études océanographiques et atmosphériques
ont contribué à l'organisation de ce colloque, indique le communiqué de
presse que l'IES a diffusé le 7 mai.

La compréhension et la prévention des nouvelles maladies infectieuses
dépendent du renforcement des rapports entre les professionnels des pays
touchés, notamment entre les écologistes, les médecins, les vétérinaires
et les épidémiologistes.

« Notre planète compte 6,5 milliards d'habitants, et ce nombre devrait
atteindre 9,1 milliards en 2050 », a déclaré le docteur Karl Johnson, de
la « Whirling Disease Foundation » (Montana), virologiste qui a contribué
à la découverte du virus Ebola et de l'hantavirus.

« Alors que les frontières et les limites écologiques perdent de
l'importance, la division entre l'écologie théorique et l'épidémiologie
appliquée s'amenuise, a-t-il dit. Pour être couronnée de succès, la lutte
contre les maladies infectieuses de l'avenir exigera de jeter une
passerelle entre l'épidémiologie et l'écologie. »

L'épidémiologie est l'étude des rapports existant entre les maladies et
divers facteurs susceptibles d'avoir une influence sur leur fréquence,
leur distribution et leur évolution. Quant à l'écologie, c'est l'étude des
milieux où vivent les êtres vivants ainsi que les rapports de ces êtres
entre eux et avec le milieu.

Tout au long du colloque, dont le titre était « Les effets des maladies
infectieuses sur les écosystèmes et les effets des écosystèmes sur les
maladies infectieuses », les participants ont souligné la nécessité
d'incorporer les méthodes de l'écologie aux études traditionnelles de
l'épidémiologie.

(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du
département d'Etat. Site Internet : http://usinfo.state.gov/fr/)
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