BIOTECHNOLOGIE & BIOSECURITE: EST-CE QUE LA VEILLE DES RECHERCHES DOIT ATTENDRE L'AFRIQUE SUBSAHARIENNE ?
La désertification, la sécheresse, le déficit alimentaire, le déséquilibre entre énergie et espèces, nous remarquons que les modes de production et de consommation sont loin d'être durables à ce rythme. Le réchauffement et les gaz à effet de serre, les POP, les MDP... il y a une méconnaissance des enjeux environnementaux entre l'homme et la nature.
Le terme de durable (DURALOGIE) accompagne presque tous les objectifs et orientations de développement socio-économique dans le monde. C'est vraiment absurde avec les progrès fulgurants en matière de science et de technologie que l'on parle d'extrême pauvreté en Afrique subsaharienne. L'Afrique doit se retrouver pour voir comment utiliser judicieusement les nouvelles connaissances en biotechnologie. La transgénique doit être utilisée avec le plus grand respect de l'ordre génétique. Dans la transgéne, un dispositif sécuritaire de qualité doit être assuré pour la culture de bactéries.
S'il n'y a pas d'innovations et de recherches, il n'y aura pas de développement. En Afrique subsaharienne, il me semble qu'on étouffe l'initiative et l'innovation exclusivement chez les jeunes promoteurs, entrepreneurs et leaders. Absence de liens entre entreprises, chercheurs (solitaires, indépendants et institutionnels) et le marché financier. L'Afrique subsaharienne a de réelles difficultés à retenir ses chercheurs et d'offrir un cadre approprié pour ceux qui veulent venir investir. Beaucoup de chercheurs francophones sont maintenant attirés par les Etats Unis, le Canada, la Grande Bretagne et l'Australie. Parfois les dispositifs diplomatiques leur empêchent d'aller régulièrement en France pour renforcer leurs compétences.
"Comment faire pour que l'Afrique tire profit de la mondialisation au lieu d'être victime?" C'est autour de cette question que s'était ouverte le mercredi 23/04/2003 à Dakar, la conférence internationale sur le commerce et l'investissement en Afrique, présidée par le Président Me Abdoulaye Wade et l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques) dans un contexte où le continent africain ne représente que 1% du taux d’IDE (Investissements Directs Etrangers). Le Président Me Abdoulaye Wade affirmait que " l'Afrique n'a pas tiré profit de l'expansion rapide du commerce international qui d'ailleurs lui est défavorable car la pauvreté s'y est accentuée". Le président Wade de reconnaître quand même que " la communauté internationale a eu à prendre des initiatives allant dans le sens de permettre aux Etats africains d'accéder aux investissements privés".
Il faut que les jeunes se détrompent, certaines rencontres comme "AfricTalents" organisées en Afrique subsaharienne par des "chasseurs de tête", ces activités ne s'inscrivent que dans le cadre du WEM (World Education Market).
Dans les biotechnologies, les enjeux économiques et financiers sont énormes. Une harmonisation des textes au niveau africain permettrait de mieux tirer profit des avantages. Malgré la Convention sur la Diversité Biologique (CDV) et le Protocole de Cartagena, il est très difficile pour l'Afrique de faire face à la puissance des grandes firmes multinationales. Le Sénégal a adopté une position exemplaire du " Oui, mais", en appliquant les principes de précaution lors de la présentation des orientations pour la mise en place d'un cadre national de biosécurité qui passera bientôt à l'assemblée Nationale.
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Babacar NDIAYE
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