Poursuite des débats techniques à la CdP8
MARDI 28 MARS 2006 – Les délégués à la 8e Conférence des Parties de la Convention sur la diversité biologique (CDB) se sont réunis dans deux groupes de travail tout le long de la journée. Le Groupe de Travail I s'est penché sur les projet de décisions concernant: les terres sèches et sub-humides; l'Initiative taxonomique mondiale (ITM); la biodiversité des forêts; et les aires protégées (AP). Le Groupe de Travail II a examiné les projets de décisions concernant: l'article 8j; l'application de la Convention et de son Plan stratégique; la Perspective mondiale de la biodiversité (PMB); l'établissement des rapport nationaux; l'Évaluation des écosystèmes pour le Millénaire (EEM); et le Mécanisme d'échange d'informations (MEI).
Des groupes de contact se sont réunis autour de la biodiversité des îles et du mécanisme de financement, tandis que des groupes non officiels ont discuté de la participation des autochtones dans les négociations sur l'accès et le partage des avantages (APA), l'accréditation des ONG, et la retraite des décisions.
Le segment ministériel a tenu deux groupes de discussions sur le thème de la biodiversité et du commerce et sur celui de l'APA, et une séance plénière a été consacrée à la réalisation des objectifs de la CDB et à l'objectif de la biodiversité de 2010.
MERCREDI 29 MARS 2006 – Les délégués se sont réunis dans une session plénière de haut niveau toute la journée. Des groupes de contact se sont réunis sur: l'APA; les AP; les mesures d'encouragement; la biodiversité des îles; et le mécanisme de financement.
PLÉNIÈRE DE HAUT NIVEAU – Marina Silva, ministre brésilienne de l'Environnement, a présidé la session plénière de haut niveau.
Dans un message vidéo, la lauréate du Prix Nobel, Wangari Maathai (Kenya), a souligné le besoin d'améliorer la prise de conscience et de réduire la pauvreté pour s'assurer de la préservation de la biodiversité. Le Secrétaire exécutif de la CDB, Ahmed Djoghlaf, a annoncé qu'un protocole d'accord a été signé par le Secrétariat et le Mouvement ceinture verte du Kenya, dans l'objectif de neutraliser les rejets de gaz carbonique du Secrétariat.
De nombreux pays en développement ont appelé au renforcement des capacités, au soutien financier et au transfert des technologies. Les pays industrialisés ont réaffirmé leur engagement à honorer leurs obligations financières dans le cadre de la Convention. Quelques pays ont fait objection aux technologies de restriction de l'utilisation des ressources génétiques. Plusieurs intervenants ont souligné la nécessité d'un régime international d'APA, faisant état d'une lente progression dans les négociations.
GROUPE DE CONTACT SUR LE MÉCANISME DE FINANCEMENT – Les délégués ont réalisé un consensus autour des paragraphes pour: demander au Secrétaire exécutif d'explorer toutes les options et d'élaborer une ébauche de stratégie de mobilisation des ressources, et inviter la troisième Assemblée du FEM de tenir des discussions politiques de haut niveau sur les défis posés au, et les opportunités offertes par le, FEM dans son rôle de mécanisme de financement de la Convention. Le FEM a été exhorté à simplifier ses procédures et à élaborer des modalités spéciales qui tiennent compte des conditions particulières des pays en développement, avec une référence supplémentaire aux pays les moins avancés et aux pays en transition économique.
Omer Ntougou, pour l’IEPF
[CDB-CDP8]
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