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CCD-14 : Investir dans le développement énergétique et industriel : obstacles rencontrés et possibilité offertes - 2/2 .


Bien que certains pays en développement aient réussi à attirer des investissements conséquents pour financer des projets énergétiques et industriels, de nombreux autres continuent de se heurter à des difficultés en ce domaine. Experts, délégations et représentants de grands groupes et d'ONG ont échangé leurs vues sur cette question, à l'heure où le renforcement des capacités énergétiques est un enjeu déterminant face aux effets du changement climatiqueParmi les obstacles au développement énergétique et industriel, Mme MARGO THORNING, Directrice de la gestion au Conseil international sur la formation du capital, a identifié le manque de ressources énergétiques, d'infrastructures appropriées et de protection pour les droits de la propriété intellectuelle sur les technologies énergétiques, qui ne permettent pas de mettre en?uvre les méthodes les plus rationnelles dans certains pays. D'où une consommation énergétique plus importante, face à laquelle l'experte a défendu l'utilisation de l'énergie nucléaire, qui offre une solution intéressante, propre et peu onéreuse. Plutôt que d'imposer des plafonds à l'émission de CO2, qui rajoute à l'incertitude des investisseurs, selon Mme Thorning, il faudrait au contraire imposer des encouragements de type fiscal, ce qui permettrait un retour plus important à l'investissement.

Plusieurs délégations ont fait valoir les mesures prises par leurs gouvernements pour encourager le secteur privé à investir dans le domaine énergétique. La représentante de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait observer que le montant exorbitant des investissements nécessaires pour atteindre l'objectif d'une sécurité énergétique mondiale pouvait être diminué si des économies substantielles d'énergie étaient faites, et ce, aussi bien dans les pays en développement que dans les pays développés. Elle a fait remarquer que les gains de santé, en particulier sur la main d'?uvre, entraînaient forcément des gains économiques à terme. La représentante du Groupe des ONG s'est pour sa part vivement opposée aux investissements réalisés au profit du nucléaire plutôt que des énergies renouvelables, telles que solaire et éolienne, sachant que ce type d'énergie est un facteur à risque pour l'environnement, notamment par la présence de centrales et la production de déchets. Le Japon a signalé pour sa part les partenariats possibles entre les différents fonds existant dans le domaine de l'environnement, tandis que la France a fermement encouragé les pays industrialisés à diminuer par quatre leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050. Mais des désaccords ont été soulevés par plusieurs délégations sur la manière de calculer ces émissions de CO2 et de les réduire.

Sources :

Bulletin des Négociations de la Terre :

http://www.iisd.ca/csd/csd14

Service de Presse - Organisation des Nations Unies :

http://www.un.org/News/fr-press/doc...
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