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République de GUINEE, santé et environnement, un défi.


A l’invitation des autorités Guinéennes, une délégation française s’est rendue récemment à CONAKRY, avec comme mission :
« De développer la mise en place d'une bonne politique de gestion des déchets qui impliquera tous les acteurs (les élus, les habitants et les producteurs). Cette politique de gestion des déchets doit partir de la collecte sélective, du transport, de la construction des centres de stockage et jusqu'au traitement final des déchets. Elle doit également, commencer par Conakry et s'étendre sur tout le pays. »
Une première visite de la mission, menée par Jack PEUREUX, a dressé un constat alarmant sur l’état de gestion des déchets en général à Conakry. (Rapports de constat sur le site http://jackpeureux.freesurf.fr )
Conakry, ville de plus de un million quatre cent mille habitants, s’étend sur plus de 45 km de long et, est une quasi presqu’île. Partout la mer, avec des plages souillées de détritus divers. Un plastique de la plage de Conakry peut se retrouver dans le ventre d’une tortue ou d’un oiseau à des milliers de kilomètres de là. Il y a des conséquences d’implication mondiale sur une bonne gestion des déchets. (Voir l’étude de YVES COUSTAUD menée pour le réseau océan mondial www.worldoceannetwork.org)
Une fois de plus le constat de l’étroit lien entre santé et environnement est démontré. Des épidémies telle que le CHOLERA, démarrent au pied de la décharge de Conakry située en centre ville. Toutes les autorités, que ce soit gouvernemental, communales, sont conscientes des enjeux. La population appuie autant que faire ce peu, les actions menées en ce sens. Un grand pas reste à faire. Malgré une volonté de privatisation du secteur d’activité déchets, la République de Guinée se heurte à une capacité de financement des investissements.
C’est un cri d’alarme humanitaire que la délégation française a ressenti.
La république de Guinée a conscience que la valeur négative apportée par une image de pays insalubre est une sérieuse entrave à son développement touristico-économique. Une législation sérieuse doit être mise en place, suivi d’une bonne organisation. Les investissements ne sont pas grands choses comparés à l’exploitation. La république de Guinée, de par sa population et d’un certains nombres d’industriels privés, demande une aide participative au suivi d’exploitation, à la formation et à la sensibilisation sur les enjeux environnementaux et en conséquence pour la santé et le bien être des Guinéens. Aujourd’hui, il faut une volonté politique forte, déterminer les priorités et créer une implication générale des populations, avec l’aide des différentes ONG et institutions internationales.
Le constat n’est pas si négatif que cela puisqu’il y a une volonté sans borne des Guinéens pour faire évoluer la situation dans le bon sens et créer un développement interne au pays. Preuve en est qu’une délégation de la république de Guinée a tenu à être présente à POLLUTEC 2006, capitale mondiale de l’environnement, à Lyon du 28 novembre au 01 décembre 2006. Cette délégation sera guidée Jack PEUREUX.
La santé n’a pas de prix et passe par un environnement raisonné et raisonnable.
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