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De l'engagement des partis politiques sur les énergies renouvelables.


La place des énergies renouvelables dans les programmes politiques : tel était l'objet de la première table ronde qui s'est tenue le 16 juin dernier à Paris-Expo, dans le cadre du colloque organisé par le Syndicat des Energies Renouvelables.Structuré cette année sur le thème ''Energies Renouvelables : à vous d'agir'', le Colloque du Syndicat des Energies Renouvelables a laissé la primeur des débats animés par le journaliste Michel Field, aux partis politiques. À l'heure où les programmes commencent à prendre forme, Elisabeth Boyer, secrétaire générale du PRG, a reconnu la place plutôt confidentielle réservée aux ENR dans ces programmes. Nous faisons mea culpa, a-t-elle déclaré d'entrée de jeu. Nous avons effectivement des difficultés à mettre en avant ces questions, alors que nous connaissons l'importance qu'elles occupent dans l'esprit de nos concitoyens et leurs inquiétudes à la fois économiques, mais aussi d'environnement et de qualité de vie ! S'agit-il d'ignorance, d'insouciance, d'imprévoyance, ou d'une réelle difficulté à politiser ce thème des ressources énergétiques ?

Il s'avère naïf de parler d'ignorance, car, depuis la lampe à huile en passant par la maîtrise du feu, du charbon, du pétrole, du nucléaire, etc, les politiques sont conscients que les ressources énergétiques propres à chaque époque rythment et conditionnent le développement économique des sociétés ! Nous savons bien que les énergies disponibles constituent le moteur de tout programme économique, avoue la Secrétaire générale. Et nous cherchons effectivement des alternatives à la raréfaction prévisible des énergies fossiles, notamment en nous tournant vers les professionnels pour recueillir des indications scientifiques. !

Alors l'insouciance ? On ne peut que constater l'irresponsabilité collective à l'échelle de la planète, notamment en matière de consommation énergétique inégale d'un continent à l'autre, et de conséquences au niveau de la pollution atmosphérique. Et si le Protocole de Kyoto de 1997 a sans doute sensibilisé les opinions publiques sur l'effet de serre, il n'a pas véritablement induit des politiques publiques volontaristes, capables de transformer les habitudes et la géographie des consommations énergétiques !

Source : Actu-environnement.

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