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Le plus grandénergéticien allemand annonce un programme d'investissements records.


Le 1er groupe énergétique allemand E.on (Chiffre d'affaire 2007 : 68,7 milliards d'euros) vient d'annoncer une révision nettement à la hausse des investissements prévus pour la période 2007-2010 dans la construction de nouvelles centrales électriques et dans les énergies renouvelables. Ces plans ontété dévoilés le 6 février 2008 par son président Wulf Bernotat :Une augmentation de 9 milliards d'euros (9G euros) des investissements est prévue pour la période 2007-2010 ;Cette augmentation inclut un doublement des dépenses prévus pour les énergies renouvelables sur cette période, qui passent ainsi de 3 à 6G euros ;Le total des investissements sur la période 2008-2010 atteint désormais 50G euros, dont 38G euros sont consacrés à la production et à la fourniture d'électricité.

Ces investissements doivent se traduire par :Une augmentation des capacités de production électrique de 50% d'ici 2015 pour atteindre 90.000 MW ;Concernant lesénergies renouvelables, la capacité actuelle de 1.350MW doit être portée à 4.000MW d'ici 2010 (puis à 10.000 MW d'ici 2015).

Et on réagit ainsi au nouveau cadre politico-énergétique allemand : la construction de moyens de production modernes et moins polluants va dans le sens des mesures de protection climatique annoncées par le gouvernement fédéral. Par ailleurs, comme l'annonce M. Bernotat,"nos investissements dans les centrales les plus modernes, dans lesénergies renouvelables, les infrastructures et la production de gaz contribueront à garantir l'avenir énergétique de l'Europe."

Dans le cadre de l'accord trouvé avec la Commission européenne, Et on doit se défaire de 20% de ses capacités de production en Allemagne et cherche par conséquent à compenser en investissant à l'étranger : sur les 17 nouvelles centrales thermiques programmées (à gaz et à charbon), 12 seront construites à l'étranger, notamment en Russie et en Espagne.

Rappelons enfin qu'à la surprise générale et après des mois de résistance menée aux côtés de ses concurrents allemands et français contre les propositions de la Commission européenne, E.on a récemment annoncé son intention de vendre son réseau électrique haute-tension, le transport de l'électricité se révélant une activité de moins en moins rentable avec le renforcement de la régulation.

Et on n'est pas le seul à annoncer des plans d'investissements records. D'ici 2012, son concurrent RWE (Chiffre d'affaire 2007 : 42,5G euros) planifie un programme d'investissements de 6,5G euros en moyenne par an, et souhaite multiplier par 3 son parc de production d'électricité verte (objectif 2012 : 3.500MW ; objectif 2020 : 10.000MW). L'entreprise EnBW (Chiffre d'affaire 2007 : 14,7G euros) souhaite quant à elle investir 7,6G euros d'ici 2010 dans des acquisitions et dans la construction de nouvelles centrales.Le plus grand énergéticien allemand annonce un programme d'investissements records

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53487.htm

Le 1er groupeénergétique allemand E.on (Chiffre d'affaire 2007 : 68,7 milliards d'euros) vient d'annoncer une révision nettement à la hausse des investissements prévus pour la période 2007-2010 dans la construction de nouvelles centrales électriques et dans les énergies renouvelables. Ces plans ont été dévoilés le 6 février 2008 par son président Wulf Bernotat :Une augmentation de 9 milliards d'euros (9G euros) des investissements est prévue pour la période 2007-2010 . Cette augmentation inclut un doublement des dépenses prévus pour les énergies renouvelables sur cette période, qui passent ainsi de 3 à 6G euros ;Le total des investissements sur la période 2008-2010 atteint désormais 50G euros, dont 38G euros sont consacrés à la production et à la fourniture d'électricité.

Ces investissements doivent se traduire par :Une augmentation des capacités de production électrique de 50% d'ici 2015 pour atteindre 90.000 MW ;Concernant lesénergies renouvelables, la capacité actuelle de 1.350MW doit être portée à 4.000MW d'ici 2010 (puis à 10.000 MW d'ici 2015).

E.on réagit ainsi au nouveau cadre politico-énergétique allemand : la construction de moyens de production modernes et moins polluants va dans le sens des mesures de protection climatique annoncées par le gouvernement fédéral. Par ailleurs, comme l'annonce M. Bernotat,"nos investissements dans les centrales les plus modernes, dans lesénergies renouvelables, les infrastructures et la production de gaz contribueront à garantir l'avenir énergétique de l'Europe."

Dans le cadre de l'accord trouvé avec la Commission européenne, E.on doit se défaire de 20% de ses capacités de production en Allemagne et cherche par conséquent à compenser en investissant à l'étranger : sur les 17 nouvelles centrales thermiques programmées (à gaz et à charbon), 12 seront construites à l'étranger, notamment en Russie et en Espagne.

Rappelons enfin qu'à la surprise générale et après des mois de résistance menée aux côtés de ses concurrents allemands et français contre les propositions de la Commission européenne, E.on a récemment annoncé son intention de vendre son réseau électrique haute-tension, le transport de l'électricité serévélant une activité de moins en moins rentable avec le renforcement de la régulation.

E.on n'est pas le seulà annoncer des plans d'investissements records. D'ici 2012, son concurrent RWE (Chiffre d'affaire 2007 : 42,5G euros) planifie un programme d'investissements de 6,5G euros en moyenne par an, et souhaite multiplier par 3 son parc de production d'électricité verte (objectif 2012 : 3.500MW ; objectif 2020 : 10.000MW). L'entreprise EnBW (Chiffre d'affaire 2007 : 14,7G euros) souhaite quant à elle investir 7,6G euros d'ici 2010 dans des acquisitions et dans la construction de nouvelles centrales.

Source :

BE Allemagne numéro 376 (12/03/2008) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT -

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53487.htm
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