Dans la zone de production alimentaire du Sud de la Zambie, un producteur de maïs surveille sa récolte. Les tiges des plants sont brunes et chétives. Le rendement sera d’une tonne ou moins par hectare, soit seulement une fraction d’une bonne récolte annuelle.
Le fermier zambien sait par expérience qu’il est confronté à quelque chose de plus gros et de bien pire qu’une simple sécheresse. Dans son dialecte Tonga, il s’agit du kukasaala kwanyika (le réchauffement climatique).
De telles scènes sont fréquentes dans les zones de production alimentaire des pays les plus pauvres, surtout en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud.
Ces régions sont déjà touchées par le changement climatique. Une augmentation de seulement 2°C des températures à l’échelle mondiale, soit le bas de la fourchette des prévisions pour 2050, pourrait avoir d’importantes conséquences sur les zones de production alimentaire. Les conséquences quasi certaines d’après les pires des scénarios seraient des sécheresses plus marquées et plus nombreuses ainsi que des tempêtes plus fréquentes et plus violentes suivies d’inondations plus dévastatrices.
Source : Banque Mondiale
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