La FAO organise, du 15 au 17 décembre 2008 à Sirte (Libye), conjointement avec le gouvernement libyen une conférence ministérielle intitulée " Eau pour l'agriculture et pour l'énergie en Afrique : les défis du changement climatique ". Cette conférence bénéficie du soutien de plusieurs institutions régionales et internationales.

La Conférence vise à débloquer les potentialités de l'eau devant être mises en valeur en Afrique. Elle a en particulier pour but de:

    - Prendre la mesure des enjeux auxquels est confronté le secteur agricole, au vu de la crise alimentaire qui menace de se déclencher en Afrique et en prenant en compte les liens étroits qui unissent la production énergétique et le changement climatique;

        - Soigneusement examiner comment l'intérêt pour les espaces ruraux peut inverser les tendances et permettre un rééquilibrage des sous-secteurs qui éloigne les risques afférents à la production, comble les lacunes de la production alimentaire et garantisse la sécurité alimentaire;

        - Analyser les goulets d'étranglement et les facteurs qui freinent l'accélération de la mise en valeur des eaux en appui à la satisfaction des besoins alimentaires et énergétiques du continent; et

        - Proposer des moyens de promouvoir et de garantir les investissements dans le secteur de l'eau et de maintenir la sécurité alimentaire et énergétique dans la région.
    Les participant sont:

        les Représentants officiels des pays
        les Organisations internationales et régionales
        les Organismes de la société civile et secteur privé

    - Les organismes de la société civile et le secteur privé ont été associés à la Conférence dès sa phase préparatoire et ont pris activement part à l'ensemble du processus de production et d'examen des études de cas.

    - Plusieurs ateliers nationaux et régionaux ont été programmés, dans le but de créer un vaste forum de discussion et d'échange d'expériences et d'opinions parmi les représentants de la société civile et les membres des gouvernements des divers États africains.

    - Un grand nombre d'ONG se sont impliquées dans les concertations nationales et régionales et plusieurs entreprises privées, actives dans les secteurs de l'agriculture ou de l'énergie, ont été contactées et sont consultées en permanence. Les conclusions de chacune des consultations nationales et régionales qui doivent être suivies d'application seront récapitulées dans un bref document qui sera présenté directement à la Conférence de haut niveau par un représentant des participants à l'atelier.

    - Les participants de la Société civile prendront part à des table-rondes et aux manifestations devant se dérouler en marge de la Conférence et ils siègeront également aux séances du Comité de rédaction qui travaillera à la rédaction de la Déclaration finale.

 Bassem SAADALLAOUI, Jeune Reporter Médiaterre