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Au Vanuatu, la diversité des cultures fonde l’autosubsistance alimentaire


Au Vanuatu, archipel volcanique du Pacifique Sud, les plantes à racines et tubercules assurent la subsistance et l'autosuffisance des populations. Que ce soient le taro Colocasia esculenta, la grande igname Dioscorea alata, qui sont des plantes traditionnelles introduites par les premiers hommes à avoir navigué vers ces îles il y a 3 500 ans, ou d'autres plantes cultivées de longue date ou récemment introduites, les plantes à racines et tubercules, à multiplication végétative, replantées et propagées par bouturage, constituent la base de l'alimentation mélanésienne. Mais c'est plus précisément le maintien de la diversité de ces plantes qui fonde culturellement la stratégie de sécurité alimentaire. Les jardins mélanésiens en sont le parfait exemple. De par la mixité des cultures, ils assurent la protection contre les pathogènes, une meilleure utilisation des sols et des radiations solaires, une meilleure résistance à la sécheresse pour certaines plantes, un étalement des récoltes dans le temps et un régime alimentaire plus varié.

Les espèces et variétés de racines et tubercules cultivées au Vanuatu ont été recensées dans dix villages représentatifs de la société de l'archipel. Cinq d'entre eux cultivent essentiellement le taro, les cinq autres l'igname, pour des raisons à la fois culturelles et climatiques. Avec plus de 1 000 variétés issues de treize espèces, le recensement confirme la diversité variétale présente au sein des cultures.

Source : Cirad

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