Réhabilitation du parc locatif privé : avec les nouveaux mécanismes de financements issus du Grenelle, un système gagnant-gagnant propriétaire-locataire.
Le bâtiment consomme en France plus de 40 % de l'énergie finale, et se trouve donc au coeur des enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique.
Si la réhabilitation thermique des logements est la priorité du Grenelle de l'environnement, c'est à la fois parce que ce secteur représente un formidable gisement d'économies d'énergie mais aussi parce que les travaux sont relativement simples techniquement et surtout rentables : l'investissement est compensé par une diminution durable de la facture énergétique.
Cependant cette logique ne s'applique pas au parc locatif : si le coût des travaux revient au propriétaire, le gain sur les dépenses énergétiques profite au locataire... Cette situation de blocage est exacerbée pour le parc locatif privé, qui représente aujourd'hui 21 % des résidences principales.
Ce 18e numéro de Stratégie&Etudes montre, à partir d'une étude de l'ADEME centrée sur un "benchmark" international, des retours d'expériences françaises et une analyse financière de "bouquets de travaux" sur six logements types représentatifs, qu'il est possible de mettre en place une clé de répartition de l'effort d'investissement entre le propriétaire et le locataire, améliorant systématiquement la situation économique de ce dernier et globalement rentable pour le propriétaire grâce aux nouveaux dispositifs de financement issus du Grenelle, en particulier l'éco-prêt à taux zéro.
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