Alors que la communauté scientifique s'accorde depuis 20 ans sur le faible impact de la suie sur la composition atmosphérique gazeuse en zone urbaine, une équipe internationale pilotée par l'Institut de la catalyse et l'environnement de Lyon (CNRS / Université de Lyon 1) vient a contrario de mettre en évidence une réactivité très importante, amorcée par la lumière et soutenue dans le temps, de la suie dans l'atmosphère. Cette réactivité conduit à une augmentation des concentrations diurnes globales d'ozone et à une modification de leur répartition temporelle, ainsi qu'au déplacement sur de longues distances de cette pollution majeure à basse altitude. Ces résultats sont parus dans la revue PNAS.