Le premier sommet sur la "Grande muraille verte ", réunissant onze pays africains, s'est tenu le 17 juin à N'Djamena, au Tchad. Ces pays ont rappelé leur engagement à développer la Grande muraille verte, qui devrait voir le jour d'ici trois à cinq ans, afin d'enrayer à long terme l'avancée du désert.
L'objectif est de créer une large bande de verdure suivant un tracé de plus de 7100 km entre Dakar et Djibouti.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, a rappelé à cette occasion que la Grande muraille verte constitue "une contribution de l'Afrique à la lutte contre le réchauffement climatique ".
Si le budget global de ce projet n'est pas encore défini, le Fonds mondial pour l'environnement (FEM) s'est engagé lors du sommet à lui allouer un montant cumulé de 119 millions de dollars (97 millions d'euros) et à encourager les autres bailleurs de fonds à s'intéresser à la Grande muraille verte.
Les 11 Etats présents au sommet étaient le Burkina Faso, Djibouti, l'Erythrée, l'Ethiopie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad.