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UE: Les Etats membres confirment leur engagement aux objectifs de la CDB


Lors d'une réunion des ministres de l'environnement à  Luxembourg le 14 octobre, le Conseil de l'UE a adopté des Conclusions en préparation de la 10ème Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (COP-10), qui débute la semaine prochaine à Nagoya, Japon. Le document expose les grandes lignes de la position que l'UE défendra à Nagoya  sur 7 questions clés : le Plan stratégique 2011-2020, la mobilisation des ressources, l'intégration des considérations sur la biodiversité dans d'autres politiques, les synergies avec d'autres conventions et accords multilatéraux,  le futur régime d'accès aux ressources génétiques et partage des avantages (APA), la mise en place d'une Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services rendus par les écosystèmes (IPBES), et la protection des milieux marins.

Le Conseil souligne le défi de trouver un équilibre entre un nouveau plan d'action ambitieux et la disponibilité des ressources nécessaires à sa mise en oeuvre. Il appelle à une meilleure mobilisation des ressources et soutient la quête de mécanismes novateurs de financement, tels que les paiements pour services écosystémiques et les partenariats avec le monde d'affaires. Ainsi, les Conclusions réaffirment l'importance du TEEB, l'évaluation économique des écosystèmes et de la biodiversité.

Quant à la coopération avec les autres Conventions de Rio, le Conseil plaide pour une approche intégrée et une gestion conjointe des problèmes de biodiversité, changement climatique, désertification, pauvreté, développement.

Les Etats membres réaffirment leur engagement au succès des négociations sur un protocole relatif à l'accès aux ressources génétiques et au partage des avantages. Quant à son contenu, ils demandent que le protocole n'interfère pas avec le travail d'autres organes (par exemple, l'Organisation mondiale de santé ou la Convention internationale pour la protection des végétaux) en ce qui concerne les pathogènes et que les connaissances traditionnelles y soient correctement abordées. Ils s'opposent à l'application rétroactive du protocole.

Laura Baroni, UICN, pour l'IEPF

[COP10-MOP5]

 

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