Les établissements publics et les entreprises publiques,  porteurs de missions liées à des enjeux collectifs, sont en première ligne pour expérimenter ces  nouveaux modes d'action. En clôture de la Semaine du développement durable, 21 de ces  établissements affirment leur engagement en faveur du développement durable et rejoignent le  Club Développement durable en signant sa Charte. Ils affirment ainsi leur volonté de participer  aux mutations vers une économie plus verte et équitable et d'être à la source de bonnes  pratiques tout en mutualisant leurs expériences.  Les établissements membres du Club sont à la pointe de la réflexion, de l'expérimentation et de  la mise en oeuvre opérationnelle de modes d'action et d'organisation contribuant à un  développement durable.
Les 61 organismes du Club sont une force de frappe : ils représentent  plus de 1,2 million de personnes sur les 2,5 millions employés par les organismes publics et de  nombreux secteurs d'activité (culture, santé, transports, social, finance, recherche, éducation...).  
A ce jour, la grande majorité des membres du Club ont déjà au moins réalisé un bilan carbone et  un audit énergétique ; tous s'engagent également dans la démarche de la responsabilité sociale  et environnementale.  
" Derrière chaque signataire de la charte, il y a des réalisations parfaitement concrètes. Je  pense par exemple à la récupération d'énergie d'une blanchisserie pour chauffer l'eau du CHU  de Brest, à la chaufferie à bois installée dans le domaine de Versailles, ou encore à la création  d'un observatoire de la micro-finance par la Banque de France ", a souligné  Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l'Écologie, du Développement durable, des  Transports et du Logement. " A l'heure où nous étendons progressivement l'obligation de  reporting pour les entreprises, je constate avec satisfaction que les établissements publics sont  déjà largement engagés dans la voie du développement durable ".