A la veille de Rio+20, Ban Ki-moon souligne que la gestion du milieu marin doit tenir compte des trois composantes du développement durable.

"La Journée mondiale des océans est l'occasion de réfléchir à l'importance que revêtent les océans pour le développement durable de l'humanité, mais aussi de prendre conscience d'une série de grands problèmes qui vont de l'épuisement des pêches aux incidences des changements climatiques et à la détérioration du milieu marin en passant par les conditions d'emploi des gens de mer et l'immigration par voie maritime, question de plus en plus importante.

Certains de ces problèmes sont apparus depuis l'adoption de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM).  Le développement progressif du droit de la mer réalisé par la Convention et d'instruments connexes est censé contribuer à une exploitation durable des mers et des océans, ainsi qu'au renforcement de la paix et de la sécurité internationales, à une utilisation rationnelle et équitable des ressources marines, à la protection et à la préservation du milieu marin et à l'avènement d'un ordre économique juste et équitable.  Le droit de la mer constitue donc un cadre souple et non statique dans lequel peut s'inscrire l'adaptation à des problématiques nouvelles.

Une attention particulière doit être accordée, dans le cadre des préparatifs de la Conférence Rio 20, aux services écosystémiques rendus par les océans et au rôle déterminant qu'ils jouent dans l'économie mondiale.  C'est pourquoi le thème retenu cette année pour la Journée mondiale est " Grâce aux océans, un avenir plus vert ".

Dans toutes les activités et dans toutes les politiques touchant les océans et le milieu marin, il convient de tenir compte des trois composantes du développement durable: la composante écologique, la composante sociale et la composante économique.  C'est la condition pour que nous puissions atteindre les objectifs de développement arrêtés par la communauté internationale.  En cette Journée mondiale des océans, j'engage vivement les gouvernements et tous les groupes de la société à accepter la responsabilité individuelle et collective de protéger le milieu marin et de gérer les ressources qui en sont issues de façon écologiquement rationnelle pour les générations actuelles et futures."


Source : Secrétariat Général des Nations Unies