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Les dirigeants de la planète vont tenter à partir de mercredi d'apporter des réponses face aux risques qui pèsent sur l'écosystème.
La partie est loin d'être gagnée : alors que les rapports du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), du WWF ou encore de l'Agence internationale de l'énergie se succèdent et dressent les uns après les autres un bilan des plus pessimistes sur notre capacité à enrayer la dégradation de la planète (désertification des terres agricoles, chute de la biodiversité, réchauffement climatique...), les négociations entre les différentes parties qui se déroulent depuis début juin à Rio sont extrêmement laborieuses.
En fin de semaine dernière, à quelques jours de l'arrivée des chefs d'État et de gouvernement, les négociateurs ne s'étaient accordés que sur 116 des 315 paragraphes du document préparé depuis de longs mois par les diplomates onusiens.
Le Brésil, pays hôte de la conférence, a repris la main sur les négociations et décidé d'intensifier les échanges afin de parvenir à une proposition de texte dès le 18 juin, avant l'arrivée des délégations nationales. Si les négociations piétinent, c'est notamment parce que de nombreux sujets au programme de Rio+20 réveillent des clivages de longue date entre les différentes forces en présence.
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