Rio+20 : Evènement parallèle, l'ONU et La Via Campesina débatent de l'économie verte
Un débat a eu lieu entre les représentants de la Via Campesina, des organisations de la société civile et le Directeur général du PNUE, Programme des Nations unies pour l'Environnement, Monsieur Achim Steiner, sur l'économie verte, la proposition de l'ONU et son influence réelle sur la vie de la population mondiale.
Larissa Parker, avocate de l'organisation Terra de Direitos et membre du collectif Carta de Belém, a lancé le débat en donnant des exemples concrets concernant plusieurs parties du monde où l'implantation de l'économie verte s'est avérée préjudiciable. La financiarisation et la marchandisation de l'environnement en font un actif financier, un titre sur le marché, sujet à des processus cumulatifs. Elle a donc demandé au président du PNUE : " Comment peut-on garantir, dans le cadre de l'économie verte, la conservation de l'environnement étant donné que sa rareté va élever sa valeur marchande? "
Selon Steiner, il existe des interprétations multiples et variées de l'économie verte ainsi que différentes façons de la combattre. Il nous a affirmé ne pas être en désaccord avec les critiques et les analyses faîtes jusqu'à présent à ce sujet. Il reconnaît que l'ONU se sent également frustrée du fait des rares progrès s'étant produits depuis l'Eco92. Il a également déclaré que la pensée économique domine toutes les nations, à l'exception peut-être d'un petit nombre, néanmoins la perspective des nations est l'économie. Pour lui, le rapport du PNUE est une critique des marchés qui ne sont pas parvenu à appliquer le développement durable défini comme prioritaire lors de l'Eco92.
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