Les chefs d'Etat et les représentants de plus de 190 nations ont donné leur feu vert pour la transition vers une économie verte dans le contexte du développement durable et de l'éradication de la pauvreté.
Les Nations ont convenu qu'une telle transition pourrait être un "outil primordial", puisqu'elle permet, via des politiques ciblées, de créer des emplois décents, d'encourager l'inclusion et l'équité, et de maintenir les écosystèmes de la Terre.
La décision finale soutient les nations qui souhaitent encourager une transition vers une économie verte, tout en offrant aux économies en développement la possibilité d'accéder à un soutien international en termes de financement et de renforcement des capacités.
Le Sommet a également permis la création d'une série d'objectifs de développement durable (SDGS) visant à amener toutes les nations, riches et pauvres, à fixer des cibles pertinentes pour faire face à une série de défis : allant de la gestion durable des ressources d'eau, jusqu'à la gestion et la réduction des déchets alimentaires dans le monde entier.
Cette série d'objectifs (SDGS) devrait venir compléter les objectifs du Millénaire pour le développement après 2015. Elle reflète une réalité désormais acceptée : la transition vers une économie verte socialement inclusive, et la réalisation d'un 21e siècle durable, devra intégrer les empreintes environnementales des pays développés, ainsi que de celles des pays en voie de développement, puisque son but est d'éradiquer la pauvreté et de se diriger vers une voie de développement durable.
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