Contre toute attente, certaines cultures comme le blé
ou le colza, peuvent être des puits de carbone : elles soutirent du CO2 à
l'atmosphère. En revanche, le tournesol et le maïs ensilage sont des
sources de carbone. Telles sont les principales conclusions d'une étude
menée par une équipe du Centre d'études spatiales de la biosphère
(CESBIO, CNRS / Université Toulouse III - Paul Sabatier / CNES / IRD).
Pendant sept ans, les chercheurs ont mesuré les flux de carbone et d'eau
sur deux parcelles instrumentées. Ces travaux montrent que
l'amélioration de l'empreinte environnementale de l'agriculture repose
sur les choix de pratiques culturales. Ils pourraient permettre à
l'agriculture de concilier objectifs environnementaux et agronomiques.
Ils seront publiés le 15 janvier 2013 dans la revue Agricultural and Forestry Meteorology.