Des responsables de la lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages venus du monde entier se sont réunis à Bangkok pour partager leur expérience de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et discuter des moyens de renforcer davantage encore la coopération. Il s'agissait notamment de représentants des dix réseaux ou groupes de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages actifs en Afrique, Asie, Amérique du Nord et du Sud, ainsi que des réseaux proposés et actuellement en discussion pour l'Asie centrale et de l'Ouest, et pour la région Océanie/Pacifique.
Les responsables de la lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages rencontrent des difficultés croissantes inhérentes au caractère de plus en plus organisé de la criminalité liée aux espèces sauvages, notamment la mauvaise coordination et la nature sporadique et à court terme des actions de lutte contre la fraude. Pour surmonter ces difficultés, les réseaux de lutte contre la fraude agissent par delà les frontières et les limites institutionnelles, et coordonnent l'action des agences de la lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages et des autres autorités compétentes, aux niveaux national, sous-régional et régional. En tant qu'instrument dynamique et collectif des gouvernements nationaux, les réseaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages coopèrent en échangeant leurs données sur le braconnage et le commerce illicite, et en partageant leurs meilleures pratiques de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts.
John E. Scanlon, le Secrétaire général du Secrétariat CITES, s'exprimant au nom du Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC), hôte de la réunion, a déclaré: "La première réunion mondiale des réseaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages constitue une étape importante dans notre action collective pour combattre la criminalité qui touche gravement les espèces sauvages et les forêts. De portée transnationale, le commerce illicite de produits des espèces sauvages et de la forêt n'a jamais été aussi intense et bien organisé. Le meilleur moyen de contrer cette grave criminalité et de protéger les espèces et les populations qu'elle menace consiste à apporter des réponses coordonnées qui articulent et harmonisent l'action, tout en transcendant les frontières et les organisations".
Communiqué presse (608 hits)