Chaque année, l'Afrique perd
quatre millions d'hectares de forêt, une régression plus de deux fois
supérieure à celle connue en Amazonie, plus médiatisée. L'aridité, elle,
progresse. Pourtant, les efforts réalisés ici ou là montrent des effets
bénéfiques très nets. Pour faire le point et clairement montrer l'état des
lieux, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a produit un
atlas très explicite.
Ce document de 400 pages a été présenté le 10 juin 2008 par
le Président d'Afrique du Sud, Thabo Mbeki, à l'occasion de la Conférence
Ministérielle Africaine de l'Environnement (CMAE).
Alors que l'attention
était jusqu'ici retenue par les effets spectaculaires du réchauffement climatique,
entre autres sur la baisse du niveau des eaux du lac Victoria ou l'assèchement
du lac Tchad, le nouvel atlas met pour la première fois l'accent sur d'autres
conséquences aussi visibles mais moins médiatisées jusqu'ici.
Source futura-sciences