Des représentants du Comité Scientifique Français sur la Désertification (CSFD) sont presents à la 11e Conférence des Parties (CdP) de la Convention sur la lutte contre la desertification (CLD) qui se déroule à Windhoek (Namibie) depuis le 16 septembre. Ces derniers participent plus particulièrement aux travaux du Comité de la Science et de la Technologie (CST) et aux événements scientifiques parallèles. C'est également l'occasion pour le CSFD de diffuser sa documentation sur un stand très visité.

Tel que rapporté sur le site web du CSFD:

Le président du CSFD, R. Escadafal a représenté B. Hubert, président du consortium STK4SD, à la 3e réunion du comité de pilotage de la 3e conférence scientifique de la CNULD. Ce consortium, chargé de préparer cette conférence, regroupe Agropolis International, DesertNet International, le CGIAR, l'Observatoire du Sahel et du Sahara et l'Instituto Argentino des Investigaciones de las Zonas Aridas. Invité à présenter en plénière les progrès de la préparation de cette conférence, R. Escadafal a souligné que le processus de constitution du comité de pilotage scientifique est pratiquement terminé et que celui-ci va commencer ses travaux dès que les financements seront débloqués par le Secrétariat. Il a souligné la nécessité de déplacer la date prévue pour la conférence à avril 2015 et invité les pays à proposer d'accueillir cette conférence. Le CST a effectivement retenu cette nouvelle date limite lors de la clôture de ses travaux vendredi soir.

La COP a abordé l'examen de la localisation du Mécanisme Mondial et des progrès réalisés dans la mise en oeuvre de la première moitié de la Stratégie décennale de la Convention. Les débats sur le budget ont également déjà commencé. Les sessions de la COP11 aborderont aussi le suivi des résultats de Rio 20 et, notamment, le concept d'un " monde neutre en matière de dégradation des terres ".

Cette première semaine, les travaux du CST ont essentiellement porté sur l'examen de l'organisation et des résultats de la 2e conférence scientifique de la CNULD (Bonn, 2013), sur la mise en place d'un dispositif d'appui scientifique à la Convention et sur l'amélioration des indicateurs d'impact. Sur ce dernier point, des débats importants ont concerné la délimitation des " zones affectées " ainsi que l'élargissement - ou non - du mandat de la Convention.

Ces différents points font l'objet de discussions intenses en groupes de contact.

Source: CFSD