Une démarche participative et concertée entre Etats parties de l'écorégion marine et côtière en Afrique de l'Ouest (WAMER) s'avère indispensable pour assurer une harmonisation des actions, dans ce contexte de changement climatique global, a suggéré Francis James, directeur adjoint pays du programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
%u2018'Une concertation des pays partenaires dans la gestion des
ressources marines ouest-africaines permettra d'harmoniser les positions et de
communaliser les actions'', a affirmé M. James.
Il présidait, lundi, à Dakar, la réunion du comité de pilotage du projet
%u2018'gouvernance, politiques de gestion des ressources marines et réduction de la
pauvreté dans l'écorégion WAMER''.
Ce projet cofinancé par l'Union européenne (UE) et le Programme des Nations
unies pour le développement (PNUD) est mis en oeuvre par le Fonds mondial pour
la nature (WWF), pour une durée de quatre ans.
''Il contribuera à la réduction de la pauvreté, au renforcement de la sécurité
alimentaire des communautés côtières de l'écorégion WAMER'', a indiqué Francis
James. %u2018'Nous réviserons le plan d'actions éco-régionales ainsi que les
indicateurs, et le plan de travail de l'année 2014'', a-t-il précisé, au cours
de cette rencontre de trois jours.
Selon lui, une bonne politique marine et côtière ''est un gage de sécurité
alimentaire durable qui est un facteur de stabilité sociale et d'une création
de richesses génératrice d'emplois décents dans les pays partenaires du
projet''.
''Toutefois, des interventions des différentes échelles de mise en oeuvre,
s'inscrivent dans une démarche participative. En effet, si le niveau national
demeure le lieu d'action des activités, les niveaux sous régional et régional,
restent résolument les zones d'impulsion appropriées'', a dit le directeur
adjoint du PNUD.
Ainsi, ''une bonne gouvernance dans ces principaux aspects, contribuera de
manière significative à la préservation et à la gestion rationnelle des
ressources marines et côtières communes'', selon lui.
%u2018'Je suis convaincu que ce projet pourra devenir un facteur d'intégration des
flottes de la sous-région, parce que s'appuyant sur des actions de
développement répondant aux aspirations de tous les acteurs'', a fait savoir
Francis James.
De plus, il a relevé ''le rôle fédérateur'' du plan d'action sous régional qui
devrait être perçu, selon lui, ''comme un cadre de référence de mobilisation de
ressources additionnelles destinées à prendre en charge certains axes de
développement prioritaires dans la sous-région''.
Dans cette perspective, a-t-il assuré, ''le PNUD reste disposé à développer un
partenariat'' avec des institutions comme la Communauté économique des Etats de
l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Programme régional côtier marin (PRCM) , et
d'autres organisations.
%u2018'Cela pourra être nécessaire dans l'étroite collaboration et la mobilisation
des ressources pour les actions identifiées dans le plan écorégional
d'actions'', a estimé le directeur adjoint du PNUD