D'après les experts et des ONG des questions environnementales, les conséquences du braconnage et du commerce illégal d'espèces sauvages vont bien au-delà de la destruction de la biodiversité.
Davantage, elles concernent la sécurité, la gouvernance ainsi que l'intégrité de nombreux États et populations de la planète.
D'après le rapport "La nature du crime: répercussions du commerce illicite d'espèces sauvages sur la sécurité mondiale", publié par le Fond international pour la protection des animaux (IFAW) en 2013, le trafic des espèces sauvages aurait déjà fait plus de 1.000 morts parmi les éco-gardes chargés de la protection des animaux sauvages avec des répercussions sur les populations locales et des régions entières.
Des études indiquent que le trafic illégal de la faune et de la flore, de poisson, de bois et autres produits à base de plantes, reconnu comme le quatrième plus grand commerce illégal mondial, alimente le crime organisé dans le monde entier, qu'elles participent au blanchiment d'argent, à la corruption, à l'achat d'armes de guerre et au fonctionnement de groupes rebelles, voire terroristes.
Le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE) et Interpol évaluent la criminalité liée au trafic sur la faune sauvage entre 18 et 26 milliards d'euros.
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